Le désentraînement chez le cheval
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Hello Cher(-ère)s Cavalier(-ère)s,
Aujourd’hui, on parle « désentraînement »… car les vacances riment aussi avec repos, changement de rythme, d’habitudes… et tous ces changements sont les ennemis des routines sportives !
Cerveau : Je n’en reviens pas que ça fasse aussi longtemps que nous n’avons pas fait de sport ! Vous êtes tous prêts à reprendre là où on s’est arrêté ?
Poumon : Euh…Ecoute… A propos de ça…
Muscle : On a oublié comment faire.
crédit : theawkwardyeti.com BD humoristique mettant en scène les organes du corps. J’adore !
Alors, si pour les humains, un passage plage/ bronzage/ apéros peut impacter un sportif émérite, qu’en est-il pour nos chevaux ?
Les vacances pour eux : une bonne idée, ou une sacré erreur ?
1.Le moral.
Car oui, les semaines de pâture vous requinquent un cheval !
Retour à l’état de troupeau, herbe à volonté, marche, contact social, galopade le nez au vent…
Il n’y a aucun doute que tout ceci permet un moral au top niveau… ☀️
De quoi être un vrai « Lion » à la rentrée ! 🦁
2.L’état corporel.
Sur ce point, cela va dépendre de votre région.
Autant, dans le Nord, la mise au vert impliquait souvent une prise de poids ; autant là, maintenant que je suis dans le Sud, ce n’est plus forcément le cas.
De ce point de vue là, je vous renvoie à l’article de ce blog sur l’état corporel. Il vous faudra évaluer si votre cheval doit maigrir un peu ou au contraire, regagner un peu de poids.
Dans notre cas, Cantad a bien fondu avec les semaines d’arrêt. Je le laisse profiter de la pâture, et du foin. Vu le peu d’effort engagé pendant ses vacances, une complémentation ne sera pas nécessaire. Mais à la rentrée, la reprise d’une activité soutenue va nécessiter de revoir son alimentation.
3. La musculature globale.
Là, je dirai que ça dépend de l’état du cheval avant sa mise en pâture.
➡️ Si le cheval était arrêté à cause d’une blessure physique, un passage en pâture va lui permettre de se remuscler en douceur, puisqu’il va pouvoir marcher toute la journée. Le mieux, ce sont les pâtures en pente : fessiers en béton garantis pour le cheval après quelques semaines.
Ainsi, un passage au pré est une grande aide pour remuscler gentiment un cheval arrêté.
➡️ Par contre, si le cheval était en forme avant sa mise en pâture, quelques paramètres physiologiques peuvent diminuer, selon la durée de ces vacances.
A noter que le cheval se « désentraîne » moins facilement que l’être humain.
Bien sûr, il y a de la « perte », mais elle se comble rapidement. Voici quelques ordres de grandeur temporels :
Je précise que les scientifiques/ véto qui ont fait ces études se sont basées sur des diminutions notables ou significatives, sans toutefois émettre de pourcentages de perte (dans les études que j’ai lues, en tout cas).
Diminution de la capacité cardiaque = une fréquence cardiaque plus haute que d’habitude, pour un même effort.
Diminution de la capacité respiratoire = un Volume d’Oxygène Maximum plus faible que précédemment, pour un même effort.
NB : si le cheval est au pré, avec la capacité de marcher 8 heures par jour minimum, le « souffle » (traduit par le VO2, volume d’oxygène maximum respiré) se maintient au maximum possible pendant 10 semaines.
Il semble donc que 4 à 6 semaines de repos n’handicapent pas le cheval pour retrouver rapidement son niveau de forme.
Même si les vôtres ont eu des temps d’arrêt plus courts, prévoyez quand même une reprise en douceur. Votre cheval ne sera pas opérationnel du jour au lendemain : même si son corps suit, il lui faudra se réhabituer à l’environnement des écuries.
Un démarrage un peu lent au début, lui permettra de passer l’hiver sereinement. Ce serait trop bête de « forcer » et d’aller jusqu’à une blessure ou un dégoût du retour au boulot : préservez son moral et son corps.
Pour Cantad, avec 3 semaines d’arrêt, et 2 semaines de pré, on peut considérer qu’il y a eu de la perte, sur les capacités cardiaques et musculaires.
Visuellement, on peut constater la perte musculaire, avec la diminution de la note d’état corporel.
Le fait d’être au pré, et donc de marcher toute la journée, va permettre de compenser légèrement les semaines d’arrêt, en commençant gentiment à remuscler. Mais il nous faudra néanmoins redémarrer gentiment, et réadapter son alimentation à notre nouveau rythme de travail.
Notre objectif de la rentrée : une course fin Octobre, soit 7 semaines après notre reprise effective. A voir sur quelle distance nous serons capables d’engager…
Angélique
2 Replies to “Le désentraînement chez le cheval”
Oups, je me retrouve entièrement là dedans! Je n’ai pas travaillé on cheval pendant 3 mois à cause des fortes chaleurs, ensuite il avait un pied légèrement sensible donc un 4° mois de repos supplémentaire… Donc 16 semaines de repos. Sur ton graphique mon cheval a tout perdu 🙂 On est donc partis pour une remise en forme douce et progressive 😀
Effectivement ! Le démarrage doit se faire en douceur… Vous faites quoi comme discipline tous les 2 ?
Bonne reprise !