Mise en selle pour l’extérieur
Promis, je ne joue pas à « Pierre Stick Ciseaux » ! 
J’ai essayé de rendre visuel, ce que j’ai pris l’habitude de faire en extérieur : un peu de mise en selle.
La Go Pro, c’est cool, mais elle stabilise tellement bien, que c’était pas évident de voir à quel moment je suis debout ou assise. Alors, j’ai tenté de « mimer » avec les mains. 
Quand on pense « mise en selle », on pense à « souffrance sans étrier ». Souffrance côté cavalier qui est dans l’inconfort, et côté cheval, qui ressent aussi l’inconfort de son cavalier.
En extérieur, j’aime moyen l’idée de ne pas avoir mes étriers.
Alors, pour travailler mon équilibre et ma position différemment, j’ai opté pour des variantes sur les accompagnements du trot.
Nous sommes tellement habitués au trot enlevé « classique » (1 temps debout/ 1 temps assis), que ça demande une petite gymnastique intellectuelle et coordinatrice.
De la mise en selle, en gros 
Voici quelques variantes :
Le trot canadien :
2 temps debout/ 1 temps assis.
Très pratique en extérieur, puisque le cavalier change constamment de diagonal : le cheval le porte en alternance sur le gauche et le droit.
Sa variante, 2 temps assis/ 1 temps debout (que j’ai appelée « gangnam style » pour la vidéo, à cause des mouvements du poignet, mais ce n’est pas son vrai nom 
)
Déjà pour tenir plusieurs minutes, il m’a fallu un peu d’entraînement, et je cafouille encore régulièrement quand je coordonne une gestuelle manuelle.
Mais je sens que ça se fluidifie dans mon cerveau : et c’est le but à terme !
Côté cheval, pas d’impact notable : Cantad n’a pas l’air de voir la différence !
Je le fais régulièrement pour nos 1ers trots : ça me permet une bonne mise en mouvement.
Qui se lancera un défi « mise en selle » sur sa prochaine sortie ?
Angélique
